Cassandra, vous êtes gendarme adjointe au PGHM de SAVIGNAC LES ORMEAUX depuis le 15 mars 2010.
Parlez nous de votre parcours, quels sont vos projets professionnels :
Après avoir obtenu le baccalauréat Science Technologique de la Gestion en 2008, j’ai intégré l’école de gendarme adjoint volontaire à Tulle.
La formation en école a duré 13 semaines. A l’issue de cette formation, j’ai été affecté dans une brigade territoriale à Sorbiers dans la Loire. J’y suis restée dix sept mois.
Voulant ensuite connaître autre chose que la brigade, j’ai fait une demande de mutation pour venir en PGHM, et dans l’Ariège.
Pour projet professionnel, j’envisage une carrière de sous-officier. J’ai déjà présenté une fois le concours de sous-officier en octobre 2009. J’ai échoué aux tests psychotechniques. Je
suis donc ajournée douze mois, mais en octobre prochain je garde le bénéfice des épreuves écrites et je ne repasse que le sport, l’entretien et les tests psychotechniques ...
Quel était votre niveau de pratique montagnarde avant votre incorporation ?
Je pratiquais la montagne occasionnellement, mais de la randonnée seulement. Toutes les activités que l’on peut pratiquer au PGHM sont nouvelles pour moi. En venant ici, je ne savais rien faire à part du ski alpin !
Je pratique également le hand-ball et le tennis en club.
Quelle(s) formation(s) complémentaire(s) recevez vous au sein du PGHM ? Quelles sont vos missions ?
Au sein du PGHM, je m’entraîne avec les sous-officiers du Peloton. Je pratique la randonnée, l’escalade, le canyon, le ski …(je découvre chaque pratique).
J’ai également été formée aux premiers secours en équipe niveau 1.
La mission la plus importante est d’être capable de prendre une alerte secours, c’est à dire recueillir les renseignements les plus précis, rassurer et donner des consignes de sécurité à l’appelant. Ensuite nous les transmettons aux secouristes de permanence.
De plus, il faut être capable d’assister un sous-officier lors d’un secours.
Que diriez vous à des jeunes gens désireux comme vous de servir en unité spécialisée ?
Lorsqu’on est pas montagnard à l’origine, ou que l’on a jamais pratiqué certaines disciplines, ce n’est pas facile tous les jours. Mais avec de la volonté, on arrive à se surpasser et à accomplir ce qu’on nous demande.
Je tiens bien à préciser qu’il ne faut pas être super fort dans toutes les disciplines, car on peut vite progresser dans une unité spécialisée comme le PGHM. Il faut juste de l’entraînement et de l’envie !
L’unité spécialisée est très différente de l’univers de la brigade, on vit d’autres expériences enrichissantes. Ici on ne voit plus les mêmes choses. Et puis c’est sympa aussi d’être mieux considérée par la population…
L’unité spécialisée est accessible à toutes les personnes qui le souhaitent.
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Duaut yvan (mardi, 08 octobre 2024 21:15)
Merci pour ce témoignage et ce retour d'expérience fascinant !